S'informer sur le moustique
tigre
Attention, tout ce qui vole n’est pas moustique, tout moustique n’est pas
un moustique tigre.
Détectée en Italie dans
les années 90, l’espèce est surveillée en France métropolitaine depuis les
années 2000 avec pour principal outil de surveillance entomologique le piège
pondoir. Ce piège constitué d’un seau noir contenant de l’eau (attractif) et
d’un morceau de polystyrène flottant (support de ponte) permet de proposer un
site de ponte attractif pour l’espèce. Un larvicide est également ajouté pour
éviter toute production de moustiques. Cette surveillance est principalement
mise en place dans les grandes agglomérations et le long des axes de
communication car les œufs et adultes peuvent être déplacés passivement par
l’homme.
Initialement, les zones
surveillées étaient des sociétés importatrices de pneus usagés depuis des zones
où Ae. albopictus
était présent, ainsi que la frontière franco-italienne. Parallèlement à des
introductions, détectées puis contrôlées, chez certains importateurs de pneus
dans le nord de la France, l’implantation d’une population d’Ae albopictus a été
mise en évidence dans le Sud-Est de la France en 2004 à Menton. La surveillance
s’est ensuite amplifiée (13 pièges pondoirs en 2002, 2 600 pièges en 2012) et a
permis de suivre sa progression. En 2014, l’espèce a colonisé la quasi-totalité
des départements des Alpes-Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône, de la
Haute-Corse et de la Corse-du-Sud. L’espèce est également implantée dans
quelques communes des Alpes-de-Haute-Provence, du Vaucluse, de l’Hérault du
Gard, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de la Haute-Garonne, du
Lot-et-Garonne, de l’Ardèche, de la Drôme, de l’Isère et du Rhône. Des
interceptions (identification de la présence et contrôle) sont également
régulièrement réalisées à d’autres points du territoire.
Le moustique tigre est très facile à identifier grâce
à ses rayures noires et blanches présentes sur le corps et sur les pattes qui
lui donnent un aspect très contrasté. Il est également appelé Aedes albopictus
et peut, dans certaines conditions bien particulières, transmettre la dengue ou
le chikungunya.
C’est un moustique de petite taille (plus petite qu’une pièce d’un centime d’euro) ne dépassant pas 1 cm d’envergure.
C’est un moustique de petite taille (plus petite qu’une pièce d’un centime d’euro) ne dépassant pas 1 cm d’envergure.
COMMENT S'EN PROTEGER ?
Les bons gestes pour éviter la
prolifération :
Aedes albopictus
est adapté à l'environnement humain et se développe préférentiellement dans des
environnements péri-urbains, ainsi que dans des zones urbaines très denses. Les
gîtes larvaires originels d’Ae.albopictus étant de petits gîtes formés
par des plantes retenant de l’eau (souche de bambou, broméliacées ou trous
d’arbres), celui-ci a colonisé toutes sortes de récipients et réservoirs
artificiels ainsi que d’éléments du bâti disponibles en milieu urbain (vases,
pots, fûts, bidons, bondes, rigoles, avaloirs pluviaux, gouttières, terrasses
sur plots…). Voici quelques conseils pour éviter la prolifération de cette
espèce :
·
Coupelles sous les pots de fleurs, vases
: videz-les régulièrement (au moins une fois par semaine) ou supprimez-lez
·
Seaux, matériel de jardin, récipients
divers : videz-les puis retournez-les, ou mettez-les à l’abri de la pluie.
·
Bidons de récupération d’eau :
recouvrez-les à l’aide d’un filet moustiquaire ou de tissu, en vous assurant
que les moustiques ne pourront pas accéder à l’eau.
·
Bassin d’agrément : introduisez des
poissons, qui mangeront les larves.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire