Pendant
que certains travaillent leur musique comme un produit à sortir vite pour
passer au suivant, d’autres préfèrent prendre leur temps. Sur de plus petites
scènes et souvent moins de paillettes, bien des sons peuvent souvent nous surprendre.
Des
paillettes, de la notoriété à tous prix et de la surconsommation, ne sont pas
des concepts qu’affectionne Fayçal.
Jeune
poète du rap bordelais, reconnu pour ses textes élaborés, inspirés et nostalgiques,
le jeune artiste préfère prendre son temps et murir ses chansons.
Campugnanais d’origine, Fayçal a
grandi ici et y a toujours ses racines familiales. Le Blayais dans lequel il a
grandi lui inspire notamment une chanson, les
vestiges de ma vingtaine où il évoque son enfance et son adolescence.
Dès
l’âge de quinze ans, Fayçal écoute du rap, choisissant soigneusement ses
références. Rapidement le goût d’écrire pris le pas sur l’écoute passive. Il
commence à faire ses propres chansons puis les développe. Il se fait
progressivement un nom, d’abord localement, puis progressivement au niveau
national. La première partie de Shurik’n à Paris, a été un tremplin, mais
surtout un des meilleurs moments de sa vie d’artiste et de fan avant tout.
D’une formation de lettres modernes,
il tire son maniement des mots et l’utilisation subtile de la langue française ;
de ses nombreuses références musicales (du rap oui, mais aussi Bashung, Brel,
Brassens, Tracy Chapman, etc…) il en fait des morceaux accrocheurs. Il trouve
son inspiration dans son vécu, son quotidien, dans l’époque dans laquelle il évolue et son
ressenti face à cela.
S’il
ne devait citer qu’un de ses morceaux, Baroud
d‘honneur serait celui qui lui ressemble le plus. Traitant de la double
culture entre chrétienté et islam ; prônant des valeurs humaines plus que
matérielles.
Fayçal
planche actuellement sur son prochain album mais la qualité primant sur la
quantité, il préfère prendre son temps.
Artiste
à découvrir, sa prochaine date sera le 11 juin à MONTPELLIER.
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